Généralités, poudre aux yeux et informations « fausses » : le média La Presse a fait chou blanc lors d’un récent article sur ChatGPT concernant un examen à l’École du Barreau.
LogiqueTechno donne la note de 12% à l’auteure de l’article dans La Presse (voir ici). Ils sont donc recalés.
Tout d’abord, ChatGPT ne sait pas tout et c’est totalement loufoque comme exercice de lui faire passer un examen du Barreau du Québec. Un examen déguisé en intention de faire que du bashing sur cet outil gratuit d’intelligence artificielle.
Ensuite, cette intelligence artificielle ne connait pas tous les textes de loi de tous les pays et provinces. Comme il a été développé aux USA, il est normal que les lois de ce pays soient dans son « intelligence ».
Au final, cet exercice avait-il seulement comme objectif de démonisé ChatGPT au sein des lecteurs de La Presse?
Par contre, demandez à ChatGPT une recette de yogourt ou de sauce à spaghetti, de vous écrire du code pour programmer un jeu de tic tac toe ou de vous écrire 500 mots sur Albert Einstein, ça il le peut et avec une aisance encore plus grande que le pénible article de La Presse.
Fort heureusement, à la fin de l’article de La Presse, il est mentionné que ChatGPT est davantage alimenté par le droit américain que le droit québécois.
Par contre, l’auteure n’est pas allée bien loin sur la possibilité d’évolution de ChatGPT face au droit québécois. Avions-ous affaire ici à la version 1.0 de la journaliste ou une version pas très améliorée?
Pour les néophytes, disons qu’en ce moment, ChatGPT version 4 est comparable à l’arrivée d’Internet en 1996.
Peu de gens y croyaient et même des propriétaires d’entreprises disaient que c’était un feu de paille.
Même Bill Gates n’y croyait pas à l’époque, c’est sur le tard qu’est arrivée Internet Explorer dans le giron Microsoft.
Il semble qu’avec l’intelligence artificielle, que Microsoft, cette fois-ci, ne sera pas tardive à se jeter à l’eau, alors qu’elle a déjà intégré une version de ChatGPT à son moteur de recherche Bing, en version mobile seulement pour le moment.
LogiqueTechno a vu le potentiel de ChatGPT alors que dans quelques exercices, nous lui avons demandé d’écrire du code pour un jeu de tic tac toe, du code pour la base d’un jeu d’échec en Python, et aussi de déboguer du code PHP.
Dans tous les cas, le résultat est assez épatant.
On peut donc croire que d’ici 18 à 36 mois, que des versions évolutives ou segmentées de ChatGPT pourront écrire de nombreuses lignes de code.
Peut-être qu’une version de ChatGPT pourra finir par écrire de meilleurs articles que ceux de La Presse qui évalue ChatGPT pour un examen du Barreau.
